Questions-Réponses

#1

Parlons d’abord de votre livre. Pouvez-vous le résumer en quelques phrases ?

Pour ce premier volet, cette romance se déroule en Bretagne, quelque part en forêt de Brocéliande.

Une rencontre jusque-là inespérée, parce qu’à première vue totalement  impossible, va se produire.

Une incroyable passion renaîtra de ses cendres et se verra bercée par le mystère d’un passé révolu, ressurgissant inopinément. Ce dernier lèvera le voile sur un secret remontant au VIème siècle, où se côtoyait jadis un couple mythique appartenant à la légende de la Table Ronde.

#2

Quelle a été votre source d’inspiration, l’évènement qui vous a poussé à écrire ce livre ?

J’ai été vivement attirée par les légendes celtes lorsque j’ai découvert la Bretagne. La magie qui s’en dégage peut les rendre particulièrement envoûtantes.

Ensuite, mes personnages, ainsi que les premières parcelles d’histoire, ont surgi il y a 5 ans, alors que nous revenions d’un séjour en famille. Une chanson passant à la radio, et dont je ne percevais que la mélodie, a provoqué un véritable flash.

Au fil des ans, cette histoire qui s’est modelée et élaborée ne m’a plus quittée. La musique, m’accompagnant en quasi permanence, m’a vivement inspirée, à l’instar de nombreux romans relatifs à cette légende. 

#3

Une bonne raison de lire votre livre ?

Si on ressent l’envie de se plonger dans une romance, où se mêlent la passion, la magie, la dérision et le suspense, et qu’on se sent prêt à poursuivre l’aventure durant sept volumes.

#4

Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?

Comme je l’ai évoqué plus haut, je nourris et écris cette histoire depuis cinq ans et demi.

J’ai pris conscience, lors de mes premiers partages, qu’elle plaisait. Que les personnages, qui avaient progressivement pris vie, ainsi que l’histoire, possédaient également le pouvoir d’émouvoir d’autres personnes que moi.

L’impatience grandissante d’agrandir le cercle de lecteurs m’a poussée à me lancer dans l’autoédition. Même si je ne perds pas de vue qu’en se faisant publier par un éditeur, on réalise un gain de temps considérable (que l’on consacre forcément moins à l’écriture en elle-même) et d’énergie. Mais encore faut-il espérer de se faire remarquer et prendre en charge par l’un d’eux.

L'autoédition présente, certes, certains inconvénients, mais il possède également des avantages non négligeables, avec lesquels il nous est permis, à nous auteurs indépendants, d’avancer à notre rythme et de réaliser notre rêve.

#5

Parlons de vous : depuis quand écrivez-vous ? Comment vous est venue l’envie d’écrire ?

Rêveuse d’origine, je pense que j’ai toujours éprouvé le besoin d’écrire, comme celui de lire. Petite déjà, je m’amusais à imaginer de nombreuses histoires que je griffonnais sur un coin de table. Quelques années plus tard, à l’école secondaire, j’ai découvert les genres fantastique et surréaliste.

Progressivement, mes lectures se sont succédées, enrichies… Avec toujours cette impérieuse nécessité de jongler avec les mots et les phrases.

A la naissance de mon fils, ce besoin a refait surface. Un peu comme un peintre dont la vue d’une toile vierge et de sa palette de couleurs démangerait, sans pour autant connaître le sujet de sa prochaine production.

Jusqu’à ce flash, à l’arrière de notre voiture… Depuis, ça ne me quitte plus et l’écriture est devenue bien plus qu’une passion: un besoin vital!

#6

Avez-vous des rituels d’écriture ? Comment cherchez-vous l’inspiration pour vos livres ?

Tout a commencé dans un petit carnet que je gardais dans mon sac et dans lequel je retranscrivais tout et rien.

Au fil des ans, les calepins se sont multipliés. Mes habitudes se sont affinées. Lors d’un voyage à Londres avec ma maman, j’ai découvert un petit carnet à la reliure en cuir que je recharge avec du papier Seyes (uniquement vendu en France et qui présente un quadrillage pratique quand on l’inverse sur sa longueur). Ce morceau de cuir de format A5 est devenu mon compagnon. Il accueille chacune de mes idées, partout, à tout moment et ce, par crainte que les mots qui jaillissent, disparaissent définitivement. Je ne m’en sépare jamais.

Quant à mes sources d’inspiration, j’évoquerai la musique. Encore et toujours elle. Bon Iver, Peter Gabriel, Daugther, The National, Elbow, et j’en passe… Ils sont si nombreux à peupler mes playlists élaborées en fonction de chacun de mes chapitres.

#7

Quels sont vos auteurs favoris, ceux qui vous inspirent ou que vous considérez comme vos modèles ?

Barjavel et Guillaume Musso restent mes préférés. Cependant, le monde de la littérature présente un extraordinaire panel qu’il me plaît de découvrir en permanence. La liste est longue!

La littérature, c’est un peu comme le vin. Il n’est pas indispensable d’ouvrir un grand cru pour faire vibrer nos papilles et passer un bon moment. Bien souvent, les petits rayonnages regorgent de pépites qu’il est bon de déguster.

Dans la vie, tout n’est pas une question de notoriété, d’où mon choix pour l’autoédition...

#8

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui rêve d’écrire un livre mais n’a jamais osé se lancer ?

Je ne me prétends pas conseillère, mais peux néanmoins partager mon expérience.

Il me paraît fondamental d’écouter son cœur et sa petite voix, et de garder foi en soi. Peu importe où cela nous mènera. L’essentiel n’est pas l’aboutissement, mais bien le chemin que l’on parcourt pour y parvenir.

Prendre du plaisir à écrire doit être notre plus grand moteur. Vient ensuite celui de créer, de voir évoluer notre histoire, d’imaginer ces personnages qui bien souvent, ne semblent n’en faire qu’à leur tête. Ne pas noyer notre engouement par nos facultés à formuler les mots ou à construire les phrases.

Parce qu’au bout du compte, c’est à force d’écrire qu’on devient écrivain…

Non?

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